Seniors et perte d’autonomie, comment s’adapter ?

Avege, les besoins de nos proches en situation de dépendance évoluent, rendant la vie à domicile de plus en plus complexe. Face aux défis en lien avec le handicap et le vieillissement, Auxicare se positionne comme l’acteur clé dans l’accompagnement des seniors présentant un handicap moteur ou cognitif. Notre mission : garantir une vie sereine et digne. Les auxiliaires de vie spécialisées dans l'accompagnement des seniors fragiles ou en situation de handicap, formées pour répondre à leurs besoins spécifiques, apportent un soutien personnalisé à chaque individu.

Une vue d’ensemble de la perte d’autonomie chez les seniors : si on estime que 80 % des troubles sont invisibles, cela regroupe surtout une diversité de situations et donc, de besoins. Chaque typologie de handicap fait appel à des besoins spécifiques et à une adaptation constante des professionnels du maintien à domicile. Cela, d’autant plus qu’avec le vieillissement, les risques liés à la perte d’autonomie s’accroissent. Les personnes âgées sont ainsi particulièrement concernées par certains troubles dites “syndromes gériatriques” (i.e. une situation de trouble liée à l’âge). Pour préserver l’autonomie et améliorer la qualité de vie, nos auxiliaires à domicile offrent un accompagnement adapté à une grande diversité de besoins. Qu’il s’agisse de l’aide à l’autonomie, à la vie quotidienne ou l’assistance administrative ; tout en garantissant de la compagnie et une vie sociale stimulée. 

Définir la perte d’autonomie représente un véritable défi. Il existe une diversité de déficiences, de fragilités voire d’handicap  qui impactent la vie de nos seniors de manière différente. La loi du 11 février 2005 relative à l’égalité des droits et des chances propose une segmentation pertinente :

La perte d’autonomie sensorielle due au vieillissement :

On distingue 2 catégories, la déficience auditive ou la déficience visuelle. 

         La déficience auditive se définit comme une perte totale ou partielle de la capacité d’audition. Elle peut être liée à diverses causes, telles que des lésions de l’oreille interne, des traumatismes sonores ou encore des affections liées au vieillissement, telle que la presbyacousie. Cette dernière se caractérise par une diminution progressive de l’audition liée à l’âge.

Cette déficience auditive complique considérablement les activités du quotidien. Les seniors ont ainsi une difficulté accrue à évoluer dans des environnements plus ou moins bruyants, à suivre ou reprendre des conversations. Ces situations peuvent ainsi entraîner une perte de confiance en soi voire aggraver le sentiment de solitude.  

Si des prothèses auditives, des dispositifs d’alerte par vibration ou luminescence apportent un réel soutien technique, on sous-estime les bienfaits de l’intervention humaine professionnelle. Cet accompagnement aide à compléter les limites de ces dispositifs, que ce soit en apportant un soutien émotionnel ou en facilitant la communication. Ces liens humains favorisent ainsi le maintien à domicile et améliorent la qualité de vie au quotidien.

         Enfin, la déficience visuelle regroupe différents troubles souvent liés au vieillissement. Parmi les pathologies souvent citées, figurent la dégénérescence maculaire (DMLA), les glaucomes ou encore la cataracte. Ces affections provoquent une altération progressive ou soudaine de la vision, pouvant aller jusqu’à la cécité totale.

Chez les séniors, la déficience visuelle a d’importantes répercussions sur le quotidien. La reconnaissance des visages devient difficile, ce qui complique les relations sociales. Par ailleurs, des tâches simples comme le tri des médicaments, la lecture ou les déplacements dans la maison peuvent devenir un véritable défi, augmentant les risques d’accidents et le sentiment de dépendance.

Bien qu’il existe des outils tels que des loupes, des éclairages adaptés, des appareils vocaux ou encore des dispositifs de reconnaissances d’objets, ils ne remplacent pas l’accompagnement humain. Les auxiliaires de vie offrent ainsi un soutien précieux pour aider les seniors à surmonter ces défis : assistance au déplacement, lecture de documents ou encore accompagnement émotionnel. Les auxiliaires assurent donc une présence rassurante face à certains handicaps évolutifs. Leur présence proactive permet de maintenir une meilleure autonomie tout en améliorant la qualité de vie des personnes concernées.

Les troubles moteurs :

         Les troubles moteurs se manifestent par des limitations des capacités physiques à la mobilité, la préhension et l’équilibre. Ces difficultés sont souvent causées par des pathologies liées au vieillissement, comme les accidents vasculaires cérébraux (AVC), l’arthrose, les rhumatismes ou l’ostéoporose. Ces troubles peuvent entraîner des pertes progressives ou soudaines de l’autonomie et limiter les activités du quotidien.

Dans ce contexte, les troubles moteurs impactent profondément le quotidien de nos aînés. Des gestes simples comme marcher, se lever ou tenir des objets deviennent complexes et demandent parfois un aménagement de l’environnement. Le risque accru de blessures et de chutes accentue la dépendance et peut générer un sentiment de frustration voire d’isolement. Ces difficultés quotidiennes compromettent également leur capacité à rester actifs et autonomes dans leur cadre de vie habituel.

Bien que des dispositifs techniques tels que des fauteuils roulants, des déambulateurs ou des barres d’appui soient essentiels afin de compenser une partie des limitations, l’accompagnement humain apporte un confort et une amélioration significative du quotidien. Les auxiliaires de vie permettent aux seniors présentant ces troubles de mieux appréhender les outils techniques tout en les soutenant au quotidien dans leurs déplacements et les tâches domestiques. Cela apporte à la fois de l’assistance, du réconfort et de la sécurité. Nos professionnels jouent donc ce rôle clé afin de maintenir à domicile l’autonomie et le bien-être de nos proches handicapés.  

Les troubles cognitifs et autres troubles neurodégénératifs :

Les troubles cognitifs et troubles neurodégénératifs désignent un ensemble de pathologies affectant les fonctions cérébrales comme la mémoire, l’orientation (spatio-temporelle) affectant durablement l’attention, le raisonnement et les capacités d’interaction. Ces affections incluent notamment la démence, dont la maladie d’Alzheimer (cf. notre article sur la maladie d’Alzheimer) et la démence vasculaire, qui en sont les formes les plus répandues. Ces troubles, souvent progressifs, impactent durablement l’autonomie des personnes touchées.

Avec le vieillissement, les risques de développer ces troubles cognitifs s’accroissent. Ces troubles entraînent des difficultés dans l’appréhension des tâches quotidiennes, comme se souvenir d’une personne, se repérer dans un environnement familier ou interagir avec autrui. L’impact dépasse le cadre individuel, affectant également les proches aidants, souvent confrontés à des situations exigeantes sur les plans émotionnel et pratique. Ce déclin progressif peut isoler les seniors, aggravant de surcroît leur état cognitif et leur bien-être.

Dans ce contexte, la compagnie des auxiliaires de vie joue un rôle essentiel pour assurer une stimulation sociale et cognitive. Les auxiliaires participent au maintien de la vitalité cérébrale et limitent les effets de l’isolement. Elles adaptent ainsi les activités, échangent régulièrement et offrent cette présence rassurante nécessaire. Ce soutien humain constitue un pilier important dans la préservation et l’amélioration de la qualité de vie des seniors concernés. Il offre aussi un cadre rassurant aux proches aidants confrontés à ces handicaps.

Les troubles psychiques chez nos seniors :

Les troubles psychiques des séniors englobent les troubles émotionnels et mentaux qui peuvent survenir avec l’âge. Ils sont souvent liés à certaines affections comme la dépression, les troubles anxieux. Ils sont aussi la conséquence effective de la solitude. Ces troubles d’ordre psychique s’exacerbent avec les événements liés au vieillissement, comme la perte répétée de proches, et rendent plus ardues les tâches quotidiennes et la gestion des émotions.

Dans ce cadre, le vieillissement peut entraîner de profondes modifications de l’état mental des personnes âgées. Les troubles anxieux, la dépression, et le sentiment de solitude, particulièrement lorsqu’ils surviennent après la perte d’un partenaire ou d’amis, peuvent compliquer la gestion des tâches quotidiennes. Ces troubles psychiques affectent aussi la perception de soi, l’estime personnelle et la motivation à accomplir les tâches essentielles. Ils conduisent parfois à un repli social et à une détérioration accrue du bien-être de la personne. Cependant, ces défis ne concernent pas seulement les seniors, mais également leurs proches aidants. Comme une double-peine, les proches aidants sont souvent confrontés à une surcharge émotionnelle et physique, ce qui peut rendre la situation encore plus difficile. L’épuisement des proches aidants, le sentiment de ne pas être à la hauteur ou encore la difficulté à comprendre et répondre aux besoins émotionnels peuvent accentuer la détresse des deux parties.

Dans ce contexte, faciliter la vie quotidienne par une aide humaine professionnelle devient nécessaire. L’auxiliaire peut devenir un des maillons de la prise en charge du bénéficiaire. Les auxiliaires apportent bien plus qu’une aide pratique : elles offrent une écoute attentive, un soutien moral et facilitent des interactions sociales régulières. Afin de rompre l’isolement, d’améliorer l’autonomie et contrer certains effets de la dépression ou de l’anxiété, cette compagnie devient une nécessité. En mettant l’humain au cœur de toutes nos actions, nos services d’aide à domicile sont une des clés du maintien du lien social et du bien-être psychologique de nos proches.

Les troubles mentaux des seniors :

         Les troubles mentaux des seniors se caractérisent par une régression des capacités intellectuelles. Elle s’accompagne souvent de troubles spatio-temporels et de difficultés cognitives. Contrairement aux déficiences mentales prématurées (diagnostiquées dès la naissance), ces pathologies peuvent s’aggraver ou se manifester avec l’âge. Elles affectent la mémoire, la compréhension et la capacité de raisonnement. Elles peuvent également être apparentées à des troubles psychologiques et affectifs.

Chez les personnes âgées, les troubles se traduisent souvent par des difficultés à s’orienter dans le temps et l’espace, une baisse de l’autonomie intellectuelle, voire une perte progressive des repères. L’âge peut ainsi aggraver ces symptômes, et les personnes touchées peuvent avoir plus de difficultés, à réaliser les tâches du quotidien, comme s’hydrater, se nourrir, s’habiller ou organiser sa journée. La trisomie 21 ou syndrome de Down est un exemple de handicap mental qui peut évoluer avec l’âge. Le vieillissement des personnes atteintes peut être associé à d’autres risques comme développer la maladie d’Alzheimer et autres démences. Cela nécessite une attention particulière et un accompagnement renforcé.

L’accompagnement par une aide humaine professionnelle devient crucial afin d’aider les seniors atteints d’un handicap mental. Les auxiliaires jouent un rôle clé en apportant un soutien quotidien, en les guidant dans leurs activités et en créant un environnement stimulant, sécurisé et rassurant. Cette aide, tant sur le plan pratique que émotionnel, permet de compenser certaines lacunes et d’améliorer le bien-être des personnes âgées affectées.  

Les maladies chroniques et autres troubles de santé invalidantes

Les maladies chroniques et autres troubles de santé invalidants se définissent comme des affections de longue durée et qui limitent la capacité de certaines personnes à réaliser les activités quotidiennes. Parmi les plus courantes, on retrouve, la sclérose en plaques, la maladie de Parkinson (cf.notre article sur la maladie de Parkinson) , le diabète, le cancer, la polyarthrite, l’insuffisance cardiaque et autres pathologies cardiaques. Ces affections entraînent des déficits fonctionnels qui affectent directement l’autonomie des personnes âgées.

Chez les seniors, ces pathologies sont fréquemment observées et entraînent de lourdes limitations. En 2023, on a recensé près de 433 136 nouveaux cas de cancer en France, dont une grande partie chez les personnes âgées. Les troubles de la fatigue, de la mobilité, la douleur et la perte de force physique rendent ainsi difficile l’accomplissement de gestes simples et des tâches communes. Cela impacte non seulement leur qualité de vie, mais aussi leur indépendance, générant souvent un isolement précaire et des défis d’ordre psychologique.

Face à ces troubles, une prise en charge médicalisée en amont est essentielle afin de garantir le suivi des traitements et leurs implications. Cependant, au-delà des soins médicaux, l’accompagnement humain reste fondamental. L’intervention d’infirmiers et d’auxiliaires de vie permet d’assurer une continuité des soins à domicile. Elle permet de soutenir les personnes face à la maladie et de favoriser leur bien-être. Ce suivi personnalisé contribue nettement à améliorer l’autonomie et à offrir une sécurité émotionnelle précieuse.

Enfin, le vieillissement confronte certaines personnes à des situations de polyhandicap (plusieurs déficiences coexistent parmi les déficiences motrices et sensorielles), entraînant une forte restriction de l’autonomie. On parle aussi de plurihandicap avec des déficiences du même degré sans qu’une principale ne soit jamais identifiée. 

Chez Auxicare, nous croyons en la force de l’humain et nous avons pour objectif de revaloriser les métiers autour des seniors. Ainsi, nos auxiliaires de vie jouent un rôle essentiel pour vos proches. Grâce à une écoute attentive, une présence continue et des aides spécifiques adaptées à leurs besoins, ils contribuent à améliorer leur quotidien face aux différents troubles et handicaps.